lundi 31 décembre 2007

Horoscope 2008

Je ne vous le cache pas plus longtemps, une nouvelle année pointe son nez.
Que nous réserve-t-elle?
Que vous réserve-t-elle?
Pour le savoir le 13 Décembre dernier Pheel (le blogueur, pas la marmotte*) a prit son téléscope et a observé le ciel.

Astrologue parmis les astrologues il a observé durant des heures étoiles, avions et débris en orbite... et en a conclut cet horoscope 2008 (à une ou deux modifications près, compte tenu d'observations personnelles ultérieures):

2008 sera donc un grand cru, en numérologie 2+0+0+8=10 et 10 c'est la roue de la fortune et c'est très bien.

Bélier :
En 2008 vous viendrez à bout des maladies vénériennes qui vous ont pourri 2007. Pluton en carré dans la maison du lion montre un échec sentimental en juin et que la majorité des personnes de votre entourage médit sur votre compte dans votre dos.

Taureau :
Vous êtes le genre de personne qui lorsque dans le doute on lui demande s'il faut tourner à droite ou à gauche vous choisissez TOUJOURS la mauvaise direction, ce n'est pas un manque d'instinct ou de chance c'est juste que le taureau est abonné aux mauvais choix c'est comme ça et en 2008 ça ne changera pas sauf une chose, vos amis auront pris la bonne direction et vous serez seul comme une merde sur un terrain accidenté, non goudronné qui mène nulle part.

Gémeaux :

Le signe chiant par excellence. Vous verrez bien assez tôt ce que 2008 vous réserve.


Cancer :
Votre sensibilité sera accrue en 2008, c'est dire si vous qui déjà ultra sensibles vous allez en chier un max. Mon conseil : couchez-vous à minuit le 31 décembre et ne vous réveillez que le 1er janvier 2009 ou alors prenez cette dose fatale qui ne vous réveillera jamais parce que 2009 est encore plus mal barrée pour vous.
Sinon Saturne dans la maison du sagittaire indique que vous aurez de beaux cheveux.

Lion :
Cette année aurait pu être votre année si vous étiez nés sous un autre signe malheureusement vous êtes lion. Alors contre mauvaise fortune faites.....bon coeur ? Bonheur ? C'est quoi le dicton déjà ? jsais plus :/
Bon disons plutôt une fois n'est pas coutume, en 2008 avec Jupiter en opposition avec la lune vous aurez un bon transit.

Vierge :
Comment épelez-vous bonheur ?
2008 sera placée sous le signe de la transition comme toutes les années, beaucoup de changements encore, pas toujours agréables mais toujours avec les mêmes vêtements.
En 2008 quelqu'un vous dira je t'aime mais de suite après il rira en se moquant de vous en ajoutant que c'était une blague et qu'il préfère crever plutôt que ça ne soit le cas, 2008 sera aussi placée sous le signe de l'humiliation. Bref 2008 sera comme 2007, 2006, 2005....ce qui devrait vous aider enfin à vous poser la question que vous devriez vous poser "A quoi bon ?"

Balance :
Cette année encore tout el monde vous détestera : échecs sentimentaux, professionnels et en plus vous devenez de plus en plus moches. Comme les natifs de la Vierge vous devriez vous aussi vous poser la bonne question puisque 2008 avec ses échecs et son peu de joie ressemblera aux années précédentes et vous demander enfin si vous ne vous êtes pas trompés de voie. Il serait temps pour vous amis Balance de trouver ce pour quoi vous êtes aptes et qualifiés pour enfin réussir quelquechose et d'après votre signe je peux vous révèler qu'il n'y a guère que le suicide qui entre dans vos compétences.

Scorpion :
Il faudrait arrêter de croire que quelqu'un d'autre que vous pense que vous êtes génial ou con, le fait est que tout le monde s'en fiche de votre gueule, que vous soyez vivant ou mort et c'est pourquoi je ne vous dirai rien pour 2008

Sagittaire :
Y'a encore des gens qui sont du signe du sagittaire ? Y'a encore des gens qui n'ont pas compris ?
Je ne sais pas quoi vous dire mes pauvres....chais pas...changez de lessive et puis esperez être gémeaux dans une autre vie.
PS :Evitez les pulls, ça ne vous va pas = Trigone Lune, soleil et Uranus

Capricorne :

Né le 30 Décembre tout va bien, vous êtes le roi du Zodiac en 2008, on vous aime, on vous envie mais jamais on ne vous arrive à la cheville. Pour les autres Capricornes, vous prendrez ENCORE du poids puisque c'est la seule chose que vous sachiez vraiment bien faire.

Verseau :
BORING ! NEXT !
En plus il y avait un gros nuage, je ne voyais plus les étoiles.

Poisson :
2008 sera pas mal, pas super-super juste pas mal et c'est pas si mal que ça même si ça aurait pu être super. Parfois il faut savoir se contenter de ce qu'on a pas car le manque c'est ce qui fait esperer et esperer fait vivre et vous avez besoin d'espoir parce que tout au long de votre vie c'est tout ce que vous aurez et donc en 2008 aussi.


"L'horoscope de Pheel est le seul que j'aimerais chanter" - Françoise Hardy, Psychologies 2005
(* cf "Un jour sans fin" avec Bill Murray)

samedi 29 décembre 2007

Nawel des blogueurs

Cette fois-ci ça y est, c'est parti pour de bon !
C'est ici que s'arrêtent le postage des archives du skybloug.

Les plus perspicaces auront remarqué que quelques modifications sont apparues ici depuis l'ouverture. Les changements réguliers de vidéos dans la vidéothèque, et la playlist de la chaîne, mais aussi l'ajout de la bibliothèque et des liens vers la cave et le local poubelles. D'autres voisins devraient ne pas tarder à emménager dans cet immeuble...


Passons aux choses sérieuses: Il y a quelques jours c'était Nawel (Ah bon?) et comme 38 autres blogueurs j'ai répondu à l'appel de Peio pour participer au Nawel des Blogueurs.
Je me suis donc porté volontaire pour me faire tirer (au sort) par notre ami Peio, lutin parmis les lutins.

Comme un bon petit lutin, j'ai soigneusement préparé un colis au senteurs de la Bretagne, que j'ai envoyé à L'Eléphant. Et j'ai reçu mon cadeau (fait par Peio himself) quelques jours avant la date. Quelques jours à se demander ce que pouvait renfermer ce colissimo "bouteille" de couleur rouge bordeaux et en provenance ... du bordelais. Une chaise pliante, un livre de cuisine, un abonnement à la piscine...? Toutes les hypothèses étaient possibles.
Le 25 est arrivé et à peine réveillé, dans mon joli pyjama, je me suis enfin autorisé à ouvrir mon colis. Et là SURPRISE !

Une bien jolie bouteille de Saint-Emilion déjà vieillit, prêt à consommer... et vite consommé puisque du coup on ne s'est donc pas fait prier pour l'ouvrir pour le repas de famille, le midi même. Une bouteille qui a été du meilleur effet. Je ne suis pas un grand amateur de vin et encore moins de rouge mais je dois avouer que celui-ci a glissé tout seul !
Merci donc Peio ;) ... Un remerciement manuscrit est en court d'élaboration...

Un peu de culture: Peio est un vrai prénom qui est plutôt jeune et avec un popularité en hausse. Ce prénom existe essentiellement dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Il a été donné 25 fois en 2002, sa plus forte année. En moyenne les Peio ont 12 ans (!).


NB: Ce post détient le record du plus grand nombre de liens vers le blog de Peio.

lundi 22 octobre 2007

Porte (de Vincennes) sur le passé


Je n'ai jamais été très intéressé par l'Histoire au cours de mes études.

J'ai commencé à y porter plus d'attention ces derniers temps seulement, alors que je devais travailler sur des archives. Sans remonter très loin dans le temps je suis en fait faciné par ce qui peut créer une époque, créer son atmosphère. Je suis plus intéressé par l'histoire d'un point de vue anecdotique.

Je suis capable de passer des heures à lire des historiques sur wiki pour en savoir un peu plus sur des choses qui font aujourd'hui partie de notre quotidien (celui de Mac Donald's par exemple).

Détail de l'histoire: Le métro parisien
La première ligne du métro de Paris, qui est toujours la ligne 1 actuelle, a été construite entre 1898 et 1900, et ouverte au public le 19 juillet 1900 lors de l'exposition unvierselle.
A l'époque elle part de Porte de Vincennes pour rejoindre la Porte Maillot mais les travaux n'étant pas tout à fait terminés dans toutes les stations, seules ouvrent : Porte de Vincennes, Nation, Gare-de-Lyon, Hôtel-de-Ville, Palais-Royal, Champs-Elysées et Porte-Maillot.
Les autres stations de la ligne sont ouvertes au cours du mois suivant:
- Le 6 Août: Saint-Paul et Châtelet
- Le 13 Août: Concorde et Avenue de l'Alma (actuelle station George-V)
- Le 20 août: Rue de Reuilly (Reuilly-Diderot) et Louvre (Louvre-Rivoli)
- Le 27 août: Tuileries et Rue Marboeuf (Francklin D. Roosevelt)
La dernière station à ouvrir ses portes est Obligado (Argentine) le 1er Septembre 1900.

Or, les premières stations ont servi de prototype pour l'aménagement.
Le carreau blanc biseauté qui règne aujourd'hui dans les stations (même s'il a connu une éclipse dans les années 70-80) n'a pas été le premier choix. Plusieurs essais ont été menés dans les toutes premières stations terminées.
Porte de Vincennes, d'où est partie la toute première rame de métro, présente par exemple des voutes en briques vernissées.
Un autre essai a été réalisé à Champs-Elysées : une sorte de carrelage ressembalnt à du marbre gris.

En 1913, le réseau comporte déjà 10 lignes gérées par la CMP et le réseau Nord-Sud. Après plusieurs fusions, apparaît en 1949 la RATP. A l'époque, plusieurs stations commencent à montrer des signes de fatigue et la RATP se trouve face au problème de devoir les rénover avec des moyens on ne peut plus limités pour ne plus imposer au voyageur le triste spectacle d'un carrelage abîmé par le temps.

« On n'a pas d'argent, mais on a des idées »

Vers la fin des années 50 et dans les années 60, la RATP a donc habillé un certain nombre de ses stations d'un "carossage": des plaques de métal fixées sur une structure supplémentaire. Solution peu chère et permettant d'augmenter le nombre de panneaux publicitaires dans les stations.
Une solution peu esthétique et rapidement décriée qui, de plus, empêche d'accéder aux maçonneries pour l'entretient qui leur est nécessaire.

Depuis quelques années, dans le cadre de son programme RNM (Renouveau du Métro), la RATP en décarrosse quelques-unes comme Tuileries, Abesses, Champs-Elysées Clémenceau...
Depuis quelques semaines c'est l'historique Porte de Vincennes qui a oté sa robe de métal laissant ainsi jaillir le passé.
Des affiches publicitaires collées à même les briques ont revu le jour ainsi que des plans de métro sur lesquels on peut voir des stations aujourd'hui fermées: comme Arsenal entre Bastille et Quai de la rapée sur la ligne 5... station dans laquelle le métro passe toujours.
Malgré le mauvais état des affiches on peu tout de même s'amuser à les lire, à trouver un nom ici, une date là sur celles des théâtres. Reconnaître ici une publicité pour du lait ou prendre du recul pour découvrir celle de Viandox (cf. photo).

Et il n'est pas rare, ces derniers temps, de voir les gens macher le long du mur nouvellement dénudé, cherchant le détail, consultant les horaires de passage de 1962 ou tout simplement prenant des photos.

Bientôt, une gallerie de photos pour vous amuser, vous aussi, à reconstituer ce puzzle historique.

Sources:
Wikipedia
Metro-pole
Blog parlant du décarossage


Autres stations actuellement en décarossage:
- Franklin D. Roosevelt
- Argentine
- Les Sablons

dimanche 14 octobre 2007

Les 4 Fantastiques - Ep4: The last Day

Après toutes ces aventures concentrées en si peu de temps, la dernière journée a été assez légère niveau planning.

Levés vers 11h, comme d'hab, la chaleur ne permettant pas de se lever beaucoup plus tard.
Faisage des sacs en essayant de tout refaire rentrer dedans et pliage de la tente.
Dernière ballade dans Nîmes sacs sur le dos en se rendant à la gare avec une pause à l'ombre des arbres des jardins de la fontaine le temps de déguster une salade copieuse et un banana split.

Ces quatre jours ont été des plus dépaysants. Une véritable coupure qui nous a fait du bien.
Quatre petits jours qui nous ont paru durer une semaine, au moins.
Quatre jours de bonheur.
Quatre jours ... fantastiques.


(en)FIN.

mardi 2 octobre 2007

Les 4 Fantastiques - Ep3: The sons of the beach's Day

Aïeuuuu !
Réveil dans la douleur.
Position debout adoptée avec difficultés.
Quelques étirements et ça va un peu mieux, mais ce n'est pas aujourd'hui que l'on se fera un marathon !
Aujourd'hui c'est journée plage au Grau du Roi (cf photo de l'article), Ze station balnéaire du coin.

Une heure de train pour y arriver, pendant laquelle je termine ma nuit (photo garantie sans trucage).

Le Grau du Roi c'est grand, c'est très commerçant, et en cette belle journée de fin Août y'a du peuple... c'est très vivant. C'est un peu le genre d'endroit qui doit être légèrement déprimant hors saison, quand il pleut, qu'il fait froid, que les rues sont désertées par les vacanciers retournés à Paris au travail et que les trois quarts des magasins sont fermés.

Au bord de la plage, une scène est montée, ce soir c'est bal populaire ! Les techniciens son essayent de faire le plus discrètement possible leurs réglages pour ne pas déranger les plageux.
Premier arrêt chez un glacier, Mathias veut tester la glace aux petits écoliers, voir si il y a vraiment des écoliers dedans. Je reste sur le caramel, mon parfum de prédilection (avec la banane).
Etant le garçon le plus organisé du monde, mon maillot de bain est resté à Paris, nous nous promenons donc dans les rues pour que je puisse en trouver pas trop cher.

Premier constat :Trois magasins sur quatre ne vendent que des maillots pour femmes. Comme quoi elles doivent être des cibles plus faciles pour l'incitation à la dépense... enfin je dis ça, j'dis rien...
Deuxième constat : Même le maillot le plus pourrit vaut plus de 20€. Ce qui me fait un peu chier vu que j'en ai un à Paris et deux à Rennes...

Nous continuons notre balade en matant au passage les jeunes en job d'été...
Finalement on trouve un magasin qui fait des promos plus intéressantes que les autres et je choisis le maillot le plus discret et direction PLAYA !

On s'installe. Il n'y a paradoxalement pas grand monde sur la plage. A deux pas de nous des enfants font un parcours pour leur ballon (un jeu auquel il n'y a pas d'age pour jouer).
On bronze, on se baigne... c'est chiant car il faut aller loin pour avoir un minimum d'eau vu que la plage est assez plate.

Mathias, dessinateur de formation, laisse parler son talent d'artiste sur le sable légèrement humide. Plus loin un auter artiste exhibe ses boules sur une sculpture éphémère.

18h, il est temps de retourner à Nîmes en essayant de faire sécher les serviettes dans le train hyper climatisé. Puis bus direction la zone d'activité nîmoise ce soir c'est soirée Kinepolis.
Encore, un multiplexe, n'en déplaise à ekkooo.
Pourquoi se faire une séance de ciné là alors que des cinémas y'en a plein à Paris ? Car ils font de la projection numérique pour certains films ! Et c'est beau ! Pour les parisiens, guettez le Max Linder Panorama, ils en font de temps en temps (« 300 » y était projeté en numérique par exemple).

Mais avant cela, un petit resto : Le Patacrêpe. Bonne crêperie, où l'on est bien rassasié.
Chose étonnante, ils proposent toutes leurs crêpes repas avec au choix froment, ou blé noir. Les galettes (à la farine de blé noir, aussi appelée sarrasin) sont habituellement réservées pour les crêpes repas salées et les crêpes (au froment) pour les desserts.

Le ventre bien plein, et l'esprit encore un peu perché par le cidre, nous allons voir Ratatouille en HD au Kinepolis.
Ayant déjà vu le film en projection argentique traditionnelle nous sommes en mesure de comparer... et y'a pas photo ! On redécouvre le film avec des textures aux détails incroyables, jusqu'à la moindre éraflure sur les ustensiles de cuisine, des effets mouillés que même un gel Loréal ne vous donnera pas... Nous sommes littéralement restés scotchés par ce spectacle !

Ensuite, les bus finissant leur service à 20h30 (!), et le cinéma se trouvant à l'opposé de l'auberge de jeunesse, nous avons découvert les petites rues de Nîmes by night.
Et ses bars, deux particulièrement qui avaient des ambiances totalement différentes, au même volume sonore. A votre gauche ambiance féria et Patrick Sébastien, à droite club house et David Guetta.
Un mix inédit qui se hisse au moins au niveau d'un Elvis VS La Compagnie Créole.


Les jambes un peu plus opérationnelles, nous nous attaquons à la désormais célèbre côte de l'auberge de jeunesse pour aller nous coucher (ça restait quand même une épreuve de force)

A suivre...

mercredi 26 septembre 2007

Les 4 Fantastiques - Ep2: The Warriors' Day

11h00 – Je me lève, mon réveil a sonné une heure plus tôt.
Mathias est déjà levé, malgré l'ombre le pauvre petit ne supporte pas la chaleur dans la tente.
La température extérieure doit encore avoisiner les 30°C.

Déjeuner tranquille à l'ombre des arbres sur la terrasse de l'auberge de jeunesse suivi d'une digestion légère dans les jeux pour enfants. Lesquels permettent entre autres de reproduire en live le décor du Lulu Club (on fait super bien les poisson à paillettes... 3 ans d'art dramatique pour arriver à un tel résultat !).

Aujourd'hui nous avons prévu d'aller voir le pont du Gard situé à environ 30 km de là... en vélo !
Le parcours spécial vélos donné par Via Michelin emprunte la nationale et prévoit 4h pour faire l'aller retour.
Nous louons les vélos directement à l'auberge. La ballade pour aller au pont du Gard doit être la plus demandée car le formulaire de location donne un itinéraire différent du notre grossièrement dessiné au dos pour s'y rendre.
Nous choisissons finalement de suivre cet itinéraire qui parait plus sympathique.

Lunettes, casques, bouteilles d'eau.... Nous sommes prêts !
Il est environ 14h et nous devons avoir rendu les vélos pour 22h au plus tard. Pas de temps à perdre... GO... WARRIOOOORS...

Pour la suite du récit, suivez donc notre parcours en passant l'itinéraire google maps en mode satellite

Ca commence facilement par cette descente depuis l'auberge en direction de Nîmes, pour le moment on essaye de ne pas penser qu'il faudra se la taper dans l'autre sens avec 60km en plus dans les mollets !
A l'entrée de Nîmes, nous bifurquons pour emprunter la route vers Russan (prononcez Russeingue), la première étape.
Assez rapidement commencent les successions de petites montées et petites descentes sympathiques au fur et à mesure que les maisons se font de plus en plus rares. Pour le moment rien de bien méchant.
Ensuite la route traverse un terrain militaire. Sur plusieurs kilomètres des panneaux de part et d'autre de la route, plus ou moins criblés de balles, nous mettent donc en garde ce qui n'est pas forcément très rassurant.

On s'enfonce dans la montagne (ce que par ici ils doivent appeler une « colline ») avec de longues montées sinueuses au pourcentage qui commence à moins faire rigoler. On joue avec les vitesses pour souffrir le moins possible mais il faut tout de même avouer... on en chie !
Et le soleil, très présent par ce bel après-midi, n'est pas pour arranger les choses. Mais ne nous plaignons pas trop, on pourrait en plus avoir du vent de face !

Les longues montées succèdent aux petites descentes, et Russan n'est toujours pas en vue.
Désormais la civilisation est bien loin et sur ces petites routes très peu empruntées par les voitures règne un silence quasi parfait. Même les cigales ne chantent pas et juste quelques oiseaux se font entendre. C'est une impression étrange, le moindre bruit semble proche comme si nous étions confinés dans un caisson. Le calme le plus absolu. Magnifique !
En haut d'une côte, on s'arrête boire un coup (petite astuce, penser à s'arrêter EN HAUT des côtes, et pas en bas ;) ).
« Une heure que l'on roule déjà !»

... et c'est parti pour une descente cette fois plus longue que la montée...
« Putain celle là j'ai pas tellement envie de l'avoir au retour »

Et en bas, la bonne surprise : RUSSAN (première étape sur le plan google maps).
Altitude : une centaine de mètres.
« Quoi ?!!! C'est tout ?! c'est de l'arnaque ! »
Passage à toute vitesse sur le petit pont qui enjambe le.... Hop pas eu le temps de lire ! Et on arrive au village : une place, une fontaine, une vingtaine de maisons et un bar. (NB: Pour info, on vient de se taper la montagne que l'ont voit au fond sur la photo)
Remplissage des bouteilles, un peu de marche à pieds. Pour ma part je suis encore bien frais.

Prochaine étape : Sainte Anastasie. Histoire de ne pas se planter, je demande notre route à deux dames assez âgées qui passent par là :

« Sainte Anastasie vous y êtes
- Heu... ben ici c'est Russan !?
- Oui ici c'est Russan, vous voulez aller où ? Vers Vic ?
- Ben heu... (je n'ai pas de carte). Vers le pont du Gard !
- Ah ben vous continuez, vous avez Ste Anastasie, Aubarne, et vous aurez Vic à droite, mais vous continuez tout droit »


En fait Russan et Aubarne sont comme des quartiers de Sainte Anastasie (voyez l'image satellite).

Et c'est reparti, c'est relativement plat... enfin c'est ce que l'on croit au début avant de se rendre compte que c'est du faux plat : de la petite pente très douce mais sur de très longs kilomètres. Mais ne nous plaignons pas trop, on pourrait en plus avoir du vent de face !

Si j'étais en tête dans les précédentes montées, là Mathias me dépasse et file.
Arrivés à une intersection nous décidons de faire un détour pour voir le Pont Saint Nicolas (vive moi !) qui passe au dessus du Gardon, à sec à cet endroit. Le temps de prendre une ou deux photos et nous faisons demi-tour pour reprendre notre route initiale. Nous recroisons par la même occasion une voiture (du 59 je crois me souvenir) qui nous avait doublé auparavant. Papa et maman devant, et un jeune homme sur la banquette arrière.

Et ça n'en finit pas de faux plats qui me cassent les jambes. Mais ne nous plaignons pas trop, on pourrait en plus avoir du .... Fait chier v'là du vent de face !
Je peine à rejoindre Mathias à l'entrée du village suivant, je n'ai plus de jambes. Pas de panneau, on espère que c'est Collias, on demande... raté, il y a encore quelques kilomètres pour y arriver.
Je mets pied à terre pour faire les derniers 200m jusqu'au haut de ce fichu faux plat situé à la sortie du village. Je récupère assez vite et arrivé là je me sens frais comme au premier kilomètre.
Le trajet jusqu'à Collias est plus facile comme on vient de nous l'indiquer et nous ne tardons pas à y être. Un peu plus loin nous rejoignons la départementale et inévitablement : la circulation.


LE PONT DU GARD
Nous aurons mis finalement un peu plus de 3h pour y arriver avec cet itinéraire.
Nous arrivons par la rive gauche, et là stupeur (et tremblements) !
Depuis la dernière fois ils ont construit un grand parking, et un centre d'accueil des visiteurs. Cela fait affreusement penser à une sorte de Disneyland de la culture.
Cafétéria, musée, toilettes, vente de glaces et boisson dans des petits stands et un chemin de dalles pour accéder au pont, invisible depuis cet endroit, à pieds ou en vélo.
Le plein d'eau aux toilettes... petit détail nous n'avons plus de jambes et marcher à pieds devient un sport en soi...
Nous traversons donc le pont, croisons au passage nos voisins de camping, faisons quelques photos, attachons les vélos et nous baladons un peu, pour croiser un peu plus loin les occupants de la voiture blanche immatriculée 59.
Nous montons et constatons qu'on ne peut plus aller sur le pont, tout en haut, dans le canal.
Ballade dans les alentours...

Nous tardons à repartir pour Nîmes. Il faut avouer que là nous sommes complètement morts, plus de jambes, plus rien.
Il paraît alors évident de ne pas prendre la même route en sens inverse, ce parcours est trop sportif. Nous sommes p'tet' des warriors, mais on a nos limites. Nous repartons donc depuis la rive droite pour rejoindre la nationale indiquée par Via Michelin. C'est plat, c'est plus chiant, moins beau et y'a plus de voitures mais on avance bien.
L'itinéraire nous fait quitter la route pour faire un détour par Sernhac située sur une butte au milieu de la plaine, qui a eu pour seule utilité de nous faire grimper la pente la plus raide du parcours... avant de reprendre la route que nous venions de quitter (Merci Monsieur le Bibendum !).
Le retour a donc été vite expédié, en 1h50 ! En comptant que l'on a un peu merdouillé aux alentours de Nîmes, les indications de l'itinéraire étant un peu foireuses. Heureusement, grâce à Mathias, qui a bien fait de ne pas m'écouter, on s'est retrouvé sur la bonne route au final.
Traversée de Nîmes sans problème, pause à la gare pour acheter des billets de train et direction l'auberge de jeunesse qui malheureusement est toujours en haut de cette foutue côte que nous avions oublié.
Trop fatigués, trop de dénivelé, on a finit à pied tous les deux et nous sommes arrivés entre 21h30 et 22h.

Une douche et au lit.

« Demain on se repose à la plage hein ! »

La nuit fut pénible pour nous deux à cause des douleurs aux jambes. C'est aussi ça d'être un Warrior !

A suivre...

mercredi 5 septembre 2007

Les 4 Fantastiques - Ep1: The Live Day

5h30 - Le réveil sonne
Pour le moment les vacances ressemblent à s'y méprendre à une journée ordinaire.
Petit déjeuner rapide en compagnie de Mathias, mon colocataire tout aussi gaillard que moi à cette heure.
Les sacs et la tente attendent déjà dans l'entrée depuis la veille. Direction Nîmes.
Les gouttes de pluie s'écrasent sur les vitres du TGV et je me laisse lentement glisser dans les bras de Morphée.

« Nous arrivons en gare de Valence... »
J'ouvre un œil. La grisaille parisienne a laissé place à un grand soleil. J'ai l'impression de me réveiller dans un autre monde ! Mathias lui joue à la DS.
Morphée me rappelle aussitôt à lui.
Une heure plus tard nous y sommes : Nîmes !
Température au sol dans les 25°C. Quelques nuages au dessus de nos têtes...

Premier objectif : se rendre à l'auberge de jeunesse, dans les collines environnantes, pour planter notre tente.
Nous passons devant les arènes où déjà une dizaine de fans attendent pour le concert du soir (il est environ 10h30) et nous nous rendons à l'arrêt de bus.
Niveau desserte le bus passe environ 6 fois dans la journée : il faudra marcher pour les prochains jours mais là avec les sacs, on décide d'attendre 20 minutes le prochain passage.
Nous nous installons dans le petit parc de la place Jaurès, un peu excentrée, située entre des immeubles assez récents.
A notre gauche sur un banc, deux alcooliques. A notre droite, sur un autre banc, un alcoolique.

Mathias : « Pour le moment ça ressemble pas mal à Châteauroux »

Le bus arrive et nous emmène à l'extérieur de la ville. Et là on se rend vite compte que les collines du coin c'est ce qu'on appelle des montagnes en Bretagne.
Je ne peux pas dire le pourcentage de la côte pour aller à l'auberge mais ça grimpouille bien !
Encore 200m à pieds (sur du plat cette fois) et nous y sommes.

L'auberge possède un jardin botanique destiné aux campeurs. Le temps de faire un peu les cons et hop en deux secondes la tente est installée sous un cèdre de l'Atlas (au fond à gauche sur la photo).
Déballage de quelques affaires, la météo prévoit de petites ondées dans la soirée, je garde mon pantalon (grave erreur, vous verrez par la suite).

Et nous revoici en route, à pieds cette fois, direction Nîmes.
Au passge nous restons perplexes devant ceci.

A mi chemin de la descente un cimetière attire notre attention par son aménagement : les tombeaux se trouvent au cœur d'une véritable petite forêt où chantent les grillons.
C'est en fait le cimetière protestant collectif le plus ancien de France (utilisation continue depuis 1779) qui est de plus un monument classé.
Des petits panneaux indiquent des tombent célèbres. L'une d'elles est celle de Louis Rossel.
Nous nous baladons d'allée en allée en découvrant les tombes aux architectures travaillées, parfois étonnantes.
N'ayant pas prévu cette halte, nous passons à côté de « La Renommée » qui est un monument imposant conçu par Pradier, et qui devait être dans une autre partie du cimetière.

Arrivés dans Nîmes, nous passons par les jardins de la fontaine pour monter jusqu'à la Tour Magne, symbole de l'humour Romain et de leur aisance à manier les jeux de mots (la tour Magne à Nîmes...). De là haut, magnifique vue sur Nîmes et ses environs. Par contre on est un peu serrés à une dizaine de personnes sur les 5m² de la plateforme. Nous redescendons, et nous dirigeons vers les arènes tranquillement, visitant la vieille ville, s'arrêtant dans un bar boire un coup. On en profite pour textoïser nos amis enfermés dans des bureaux avec la pluie qui bat sur leurs fenêtres (pour ceux qui en ont), histoire de les rendre jaloux et qu'ils nous insultent un peu.
Continuant la ballade je me laisse tenter par une crêpe au caramel.

"Attention le caramel est assez liquide"

Trente secondes plus tard, un trou ayant fait son apparition dans la crêpe, je constate à quel point elle disait vrai. Nettoyage rapide dans une fontaine à proximité et on est repartis.

Vers la fin de l'après-midi nous commençons à faire la queue devant les arènes pour assister au concert de Björk (Prononcez Byoeurk). Pendant l'attente, coup de fil de Loïc : « Bâtard ! »
« Ah enfin quelqu'un qui m'insulte !»... ce sera le seul à réagir. On papote et il m'annonce qu' Ikare devrait traîner dans les parages, d'après ce qu'il a lu dans un post de M. Fox.
Je fais un tour sur moi-même, il n'est pas dans les 5 mètres autour de moi ! Tant pis.

Les grilles s'ouvrent enfin.
Les gens courent à l'intérieur.
On entre il y a quelques personnes devant la scène (ceux qui ont couru) on se retrouve tout de même à moins de 10m de la scène. Les arènes se remplissent lentement sous l'œil des "snipers" de la sécurité.
Alors que Mathias part en quête de quelque chose à boire, je me retourne et là BAM ! Ikare entre à ce moment précis dans la fosse.
Timide de nature, je débranche tout et je me lance :

« Bonjour, excuse-moi, tu t'appelles Florian ? »
- Oui.
- Ikare ?
- Oui.
- Moi c'est Nyko... Nykmer Oren
- Ah ok salut...
- Blablabla
- Etcetera »


Il me présente au passage Frédéric, l'ami qu' il accompagne.

Je rejoins Mathias, les arènes se remplissent de plus en plus. Niveau public il y a plus d'homosexuels que dans un concert de Mylène Farmer. Pour le reste c'est assez éclectique.

Début du concert avec les anglaises de M.I.A. en première partie. (Attention le premier lien est déconseillé aux épileptiques, ceux-là peuvent aller directement sur leur profil youtube).
Assez spécial, plutôt énergique mais malheureusement elles n'ont pas su communiquer leur énergie au public.
Ola pendant le changement de plateau...
Et Björk entre en scène pour 1h30 de concert.
Ce n'est pas très racontable. Beaucoup de morceaux du dernier album. Sur scène des machines étranges, des cuivres et ce petit bout de femme aux cheveux secs qui envoie du bois ! Les arènes finissent par se transformer en gigantesque boite de nuit en fin de concert.
On bouge, on saute, tout le monde est heureux.
Rappel du public puissant et continu, assez impressionnant. Elle revient pour Oceania et l'excellent Declare Independance.

Direction la sortie.

Dehors, Mathias s'achète une affiche et un T-shirt Björk non officiels, à la mafia du coin. Il fait beau, on supporte son t-shirt. Nous décidons de faire un tour des arènes avant de se poser dans un bar.

A peine nous faisons 10 mètres que nous retombons sur Ikare et Fred assis là. On décide d'aller tous ensemble boire un coup. Ils nous entraînent alors au Lulu Club.
Petite boîte gay au cœur de Nîmes. Film porno au-dessus du bar, filet de pèche et poissons à paillettes au dessus de la piste, back room au-dessus du tout.
On boit, on discute, on danse... Mathias visite innocemment en solo, se fait allumer par un mec de 40 ans aussitôt le pied posé par erreur en back room, joue le mec bourré pour se sortir de cette situation et revenir parmi les vivants du rez-de-chaussée.

2 heures plus tard, nous sortons et marchons un peu dans Nîmes, quittons Ikare et Fred, finissons le tour des arènes que nous avions entamé et rentrons à l'auberge.

« Putain de côte ! On va en chier demain à se la taper en vélo ! »

A suivre...

vendredi 13 juillet 2007

Les colocataires s'envoient en l'air

Une fois n'est pas coutume, voici une petite tranche de ma vie.

Le week-end dernier se tenait le festival Solidays à l'hyppodrome de Longchamps.

Sur le site, en dehors des concert, il y a un village avec les associations de lutte contre le sida et de nombreuses activités sont proposées gratuitement, tournant autour de la prévention (sida, alcool au volant etc.)

Parmi ces activités, celle sponsorisée par Durex:
Le saut à l'élastique.

Je voulais affronter ma peur du vide déjà l'année dernière, mais Tony s'étant dégonflé, j'étais resté au sol.

Cette année j'ai réussi à convaincre Mathias (mon merveilleux colocataire) de s'envoyer en l'air avec moi. Guillaume et sa soeur, que vous pouvez apercevoir sur la 2ème photo en haut en partant de la droite, nous ont aussi rejoint et c'est au prix de quelques heures d'attente (quand c'est gratuit y'a du monde!) que nous nous sommes élevés à 55 mètres de haut avant de nous jeter face au vide. Attente pendant laquelle on a quand même pu profiter du concert de Superbus depuis la file d'attente, les sauts se faisant à côté de la grande scène.

La pression a commencé à monter dans les derniers instants, quand on signe la feuille permettant de faire le saut et que l'on s'équipe.

Les 55m de montée sont effectués en quelques secondes tout en tenant une discussion rassurante avec le moniteur situé derrière nous et chargé une fois arrivés en haut de détacher les sangles de sécurité nous empêchant de tomber avant l'heure. Il m'apprend d'ailleurs que ce n'est pas le vertige mais la peur du vide que j'ai.
Tout en montant nous découvrons aussi une vue imprenable sur le site et le concert de Sum41 qui se déroulait à ce moment là sur la grande scène. Et, plus loin, sur Paris.

Après un sursis "pour admirer le paysage" demandé par mon colocataire flippé de sauter, le moniteur a dit "Allez les gars, 3, 2 , 1"... et j'ai sauté entraînant Mathias avec moi. Ne me demandez pas pourquoi, aujourd'hui encore je me demande comment j'ai pu me lancer dans le vide sur un simple décompte.

Alors bon on tombe et évidement on crie (fort).
Nous devions nous jeter côte à côte face au vide en se tenant juste d'une main dans le dos, mais au bout quelques mètres dans le vide Mathias s'est complètement raccroché à moi comme si moi je ne tombais pas avec lui! (photo à l'appui)

Premier rebond, le sang "monte" à la tête, et on remonte, l'élastique se détend et Mathias aussi.
Nous nous mettons finalement dans la position initialement prévue et entonnons un magnifique "I believe I can fly..."

Ensuite continuent les bonds, bonds, bonds et rebonds (référence !) avant un retour sur la terre ferme, bien secoués voire sonnés.

jeudi 28 juin 2007

Plus rien


Le Clip
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...


LES COWBOYS FRINGANTS - Plus rien
Illustration: Désert Lybique (Egypte)

mercredi 20 juin 2007

Arrêt (de l'information?)

Diffusée le Dimanche sur france 5 "Arrêt sur Images" est une émission qui prend le temps de décrypter et critique les images de l'actualité.

Depuis 12 ans elle est la seule à prendre du recul et à analyser sans langue de bois la télévision qui nous est servie tous les jours.


Pourtant cette émission semble à présent déranger les dirigeants du groupe France Télévisions car c'était Dimanche sa dernière diffusion, comme l'a annoncé Philippe Vilamitjana, patron des programmes de France 5.

“Je me pose la question de savoir si la direction recueille des conseils de la part du pouvoir politique. Je ne suis pas naïf : je sais comment s'effectuent les nominations dans le service public, je sais comment se vote le budget. Il y a un lien très étroit avec l'Etat” déclarait ces derniers temps Daniel Schneidermann, le présentateur qui était alors dans l'incertitude d'une nouvelle saison.

Explications de la chaîne: «Ces décisions s'inscrivent dans une démarche de renouvellement de l'offre de la chaîne pour faire face au contexte de concurrence accrue d'un paysage audiovisuel en pleine évolution».

... France 5 se soucie de la concurence... et ARTE va vouloir faire de l'audience aussi tant qu'on y est!

Pour ma part je trouve cette déprogrammation assez grave. Une atteinte de plus à la liberté d'expression à ajouter aux pressions que font les grands groupes médiatiques comme Lagardère*, par exemple, pour que seule la "bonne pensée" soit publiée.
Journalistes incités au départ, arrêt des émissions critiques, on supprime les empêcheurs de tourner en rond... Tout est possible...

Néanmoins "Arrêt sur Images" a trouvé refuge sur le net, et se fait peau neuve:
@rret sur images

A noter qu'internet verra aussi renaître la célèbre émission "Culture Pub" à partir du 26 Novembre 2007.Culturepub.fr proposera une émission hebdomadaire, mais aussi la plus grande vidéothèque de pubs au monde, en accès libre... de quoi reléguer pubstv.com aux oubliettes de la toile.

(*Arnaud Lagardère est entre autres: ami de Nicolas Sarkozy, PDG de Lagardère Media, coprésident d'EADS... pour précision.)

mardi 29 mai 2007

La semaine qui part en live - Episode 3

Et pour finir cette semaine festive en beauté, direction Saint Denis...

EPISODE 3: LE CIRQUE DU SOLEIL - ALEGRIA

J'ai découvert le crique du soleil il y a quelques années à la télévision. ARTE diffusait alors le spectacle QUIDAM, et j'ai tout de suite été séduit par ce cirque d'un genre unique, révolutionnaire.

Fondé à Montréal en 1984 par Guy Laliberté et Daniel Gauthier, l'entreprise compte plus de 3 000 salariés, animant huit spectacles en tournée (sous chapiteau) qui tournent parallèlement sur la planète et six autres spectacles permanents, tous à thématiques différentes.

Le Cirque du Soleil se singularise par des numéros ne recourant pas à des animaux tout en donnant la part belle à des artistes de mime et à des acrobates, accompagnés par des chanteurs et musiciens en live. Costumes et maquillages sont uniques, faits sur mesure et viennent avec le décor et la mise en scène chorégraphiée créer un univers étrange.

Vendredi donc, nous nous sommes rendus sous le grand chapiteau du cirque du soleil pour voir Alegria. Les 2h de spectacle (plus 30 minutes d'entracte au milieu) sont passés très vite tellement c'est magique. C'est impossible à raconter.
Voici toutefois un extrait pour vous faire une idée: Alegria - Power Track

Alegria sera à Saint Denis jusqu'au 15 Juillet

TOUS LES SPECTACLES (infos):
En tournée:
Saltimbanco (A Londres et en Angleterre cet été) , Alegría (Actuellement à Saint Denis), Quidam, Dralion, Varekai et plus récement créés: Corteo , Delirium et Kooza qui a été lancé le 19 Avril dernier.

Les spectacles permanents:
Mystère (Las Vegas), O (Las Vegas), La Nouba (Orlando), Zumanity (Las Vegas), KA (Las Vegas) et Love (Las Vegas).

Temporaire: Wintuk (New York)

samedi 26 mai 2007

La semaine qui part en live - Episode 2

La journée de Mardi, destinée au repos après la longue soirée de Lundi, s'est cloturée par la projection au Cinéma du Panthéon de "Pink Floyd The Wall", un excellent film d'Alan Parker que je vous recommande chaudement.

EPISODE 2: OLDELAF & MONSIEUR D.


Jeudi soir, c'est à La Cigale que je me suis rendu en compagnie de mon joyeux colocataire et de sa joyeuse copine pour le concert exceptionnel d' Oldelaf et monsieur D. avec en première partie l'inimitable Didier Super qui m'a fait pleurer de rire.

Ensuite Oldelaf et monsieur D. nous ont livré un concert super dynamique avec une fosse debout pleine de gens très sautillants. Une telle ambiance régnait dans la salle que sur les chansons les plus connues les voix des chanteurs disparaissaient derrière celles du public, et la musique derrière les claquements de mains.

Côtés invités, Debout sur le Zinc et Les Blérots de Ravel ont fait des apparitions très remarquées pour des arrangements originaux, notamment sur Café, la chanson qui cloturait 1h30 de concert... avant un dernier rappel imprévu: ils ont du revenir après que la salle ait été rallumée et que l'ingé son ait remis un cd!

Un DVD de ce concert sera surement édité... à suivre!

mardi 22 mai 2007

La semaine qui part en live - Episode 1

Je profite d'une petite semaine où je travaille peu pour enchaîner les concerts et spectacles...

EPISODE 1: WITHIN TEMPTATION

Hier soir j'y étais enfin... mon premier concert de Within Temptation ! Groupe dont je suis complètement fan.

Arrivé vers 18h au Bataclan, la file s'étend jusqu'au crédit du nord, heureusement des amis fasaient la queue depuis 14h environ et donc je les ai rejoint, directement bien placé dans la file.
Pendant que nous attendons l'ouverture des portes, le groupe fait une apparition (sauf Sharon et Robert) remontant la file de sandwicheries en pizzerias, en mal de nourritures terrestres à leur goût.

Après seulement environ une heure d'attente je découvre la salle et me place à environ 6m de la scène. Pas trop près, pas trop loin... mon emplacement préféré pour les concerts même si là, on ne rechigne pas à être plus près du groupe.

Première partie: Delain.
J'aime bien l'album bien que la voix de la chanteuse ne me transcende pas dessus. En live par contre je la trouve beaucoup plus appréciable. Le groupe a bien chauffé la salle dans tous les sens du terme. Ma préférée reste The Gathering.

Un changement de plateau plus tard , c'est au tour de Within Temptation d'entrer en scène et de se lancer dans un concert conceptuel: le concert-sauna. On a du tous perdre au moins 2L d'eau.
Comme beaucoup, je n'ai jamais eu aussi chaud lors d'un concert.
Malgré cette chaleur j'ai aprécié mon premier concert de Within Temptation, le mixage était meilleur que pour Delain, mieux équilibré entre la voix et la musique. Bonne lumière, bon son, bonne ambiance... bref génial.
Seul regret, la salle était trop petite pour acceuillir WT dans sa configuration maximale avec tout son décor etc. Donc maintenant rendez-vous au Zénith, le 8 octobre !

Après le concert, attente du groupe dehors avec quelques irréductibles en regardant passer les flight cases estampillés du sceau WT. Martijn est le premier à sortir, suivent Stephen, Jeroen et Ruud. Ils restent tous devant la salle à signer des autographes, se faire prendre en photo et discuter avec leur public. Sharon et Robert se font attendre encore un bon moment avant de se prêter aussi au jeu.

Les au-revoirs se font vers 1h30 et c'est alors que s'engage pour moi la mission RATP (Rentre Avec Tes Pieds)... Bataclan -> Nation.
Après une grosse demi-heure de marche j'arrive enfin chez moi. Plus de jambes, plus de dos, mais heureux !

dimanche 13 mai 2007

Andriy Mykhailovych Danylko


Andriy Mykhailovych Danylko, ou Andrey Danilko pour faire plus court est un chanteur et comédien Ukrainien de bientôt 34 ans.


Il compose entre autre de très belles musiques qui font de beaux clip dans lesquels il apparaît comme celui ci-contre (il était plus jeune à l'époque). Ou encore celui-ci : The Doll


Ce nom et ce visage ne vous disent certainement rien, pourtant vous avez été quelques millions à le découvrir hier soir sous les traits du personnage qu'il a créé dans les années 90; Verka Serduchka, une femme robuste et excentrique; puisqu'il représentait son pays à l'eurovision avec la chanson "Dancing Lasha Tumbai".


Andrey s'est fait repéré par la télévision Ukrainienne lorsqu'il faisait des skecthes sur la scène comique, au début des années 1990, travesti en Verka.
Elle lui donne alors carte blanche: Il chante et se produit dans de nombreux clips de dérision de la société Ukrainienne, souvent avec sa mère. Très vite ses chansons remportent un succés inattendu, et Verka enregistre des albums.
Son album Kha-ra-sho est un sucès et se vend à plus d'un millions en Europe de l'est.
Il commence de longues tournées qui l'amèneront jusqu'au Canada et aux Etats-Unis.

Cette année Verka représentait donc l'Ukraine... et est arrivé deuxième derrière la Serbie.
Je vous propose la vidéo de leur passage ainsi qu'un autre clip en lien.

Vidéos:
Verka Serduchka - Dancing lasha Tumbai (Finale Eurovision 2007)
Verka Serduchka - Hop, Hop (jump jump)

lundi 9 avril 2007

Trop tôt...

Pierre-Yves
13 Octobre 1984 - 9 Mars 2007

Un mois déjà que tu nous as quitté définitivement.

Nous étions tous là le 13 Mars dernier pour ce dernier au-revoir qui nous a déchiré le coeur. Face au cercueil il fallait affronter la réalité de ce que nous avions encore du mal à réaliser. On a pleuré, tous sans exception.
Lors de la cérémonie le prêtre s'est arrangé pour que Jésus te vole la vedette.
Nous on aurait voulu qu'on parle plus de toi et moins de lui...
Les souvenirs sont nombreux avec toi notre "3,14", surnom que tu détestais et qui venait d'une vague association d'idées (P-Y -> Pi -> 3,14), mais qui t'allait si bien vu que tu étais haut comme 3,14 pommes à genoux.

Ensuite on a bu un verre à ton souvenir, et on a rit, oui on a rit en se souvenant de tout ce qu'on a vécu avec toi. Julie était venue de Paris pour cette funeste occasion, et nous sommes remontés ensemble, mon tournage étant terminé.
Même s'il paraît qu'il ne faut rien regretter nous n'avons pu nous empêcher de penser à tout ce qu'on ne pourra pas vivre avec toi, de tout ce qu'on a loupé à cause de l'éloignement et nous nous sommes décidé à profiter désormais au maximum les uns des autres (et pourquoi pas se réconcilier avec des amis fachés).

Pour ma part j'ai mis une semaine à retrouver le sourire, à ne plus y penser à longueur de journée, à ne pas pleurer dans mon lit le soir.
Mais aujourd'hui encore j'ai parfois du mal à réaliser que tu n'es plus là.

22 ans c'est trop tôt pour mourir, mais cette foutue tumeur en a décidé autrement.
Il paraît qu'à Pâques y'a des miracles de résurrection... on peut toujours espérer, mais celui qui y a eu droit était grave pistonné!

22 ans c'est trop tôt...


Photo (de gauche à droite): Nicolas, Pierre-Yves, Nathan, Julie, Romain.

samedi 24 mars 2007

Des bisous, des câlins, j'en veux tous les jouuurs


FREE-HUGS
est un concept révolutionnaire qui cherche à briser les barrières de l'individualisme et de l'inhibition d'une simple accolade conviviale.

Ce phénomène a été lancé à Atlanta et en Australie par Juan Mann.
Basé sur un message de communication pacifiste, d'échanges, et de solidarité entre les êtres, il applique l'idée simple de diffusion d'ondes positives par des actes spontanés.

Le concept lancé sur le net via youtube (video vue 12 millions de foisà la date de crétaion de cet article) a créé un bon nombre de happenings partout dans le monde.

Depuis décembre dernier, le phénomène arrive en France. Débutant à Paris, il se propage à toutes les grandes villes.

Des centaines de personnes sont prêtes à changer les choses, et surtout à vous sensibiliser afin de diffuser le souhait de toute une génération.

En quelques mots, n'hésitez plus à aller vers les autres et décidez-vous enfin à partager quelques secondes de chaleur humaine.


Retrouvez tous les free-hugs de France sur calins-gratuits.com !

Depuis une vidéo imitant l'originale (ci-dessus) a été faite en France pour une campagne contre les discriminations, avec ce slogan: "Le SIDA ne se transmet pas comme ça, l'amour si." Malheureusement celle-ci était mal mise en scène.. je vous met au défit de trouver en France une grand-mère lambda qui fait son marché sachant ce que veut dire "Free Hugs"...

jeudi 1 mars 2007

Jour J...-8...... et 8 jours plus tard


1er Mars:
Ça y est, dans un peu plus de 24h débutera le premier concert de Michel Polnareff à Bercy.
Après plus de 30 ans d'absence les concerts parisiens sont complets et la tournée qui suit se remplit de plus en plus avec quelques villes affichant complet.

Pour ma part, je devrais encore patienter 8 jours pour voir le show qui sera je pense inoubliable.




Et 8 jours plus tard j'y étais accompagné de mon pôpa par qui j'ai découvert le phénomène qu'est Polnareff, en tant que chanteur, mais aussi son personnage excentrique qui fait des concerts télévisés dans des chambres d'hôtel ou dans le désert, et qui par flemme de marcher gare sa voiture dans le hall de l'hôtel (si si il l'a fait une fois).


Étant à Rennes (chez mes parents) pour tournage la semaine dernière, nous sommes montés à Paris en TGV samedi, départ 14h05.
Après une après-midi ensoleillé à flâner dans Paris, un passage à l'appart pour prendre ma place que j'avais laissé là pour être sûr de ne pas la perdre, nous nous sommes rendus à Bercy

Après avoir passé les différents contrôles nous sommes dans Bercy.
Première Etape: Le merchandising mon pôpa voulant acheter le Polnapack (perruque et lunettes légendaires de Polnareff). J'en profite pour me polnariser avec les mêmes accessoires qui me sont prêtés par un hôtesse SFR qui nous prend en photo devant l'affiche avec un portable pour qu'elle la diffuse sur les écrans avant le concert. Laquelle photo sera publiée bientôt sur le site officiel avec tous les fans ainsi "polnarisés"

Deuxième Etape: Accéder à nos places. Comme je n'ai pas pris les places assez tôt (y'a un an!) et avec le jeu de distribution des places dans les billetteries, je n'ai pas pu avoir deux places contiguës. Je laisse donc mon Pôpa à la porte U pour me rendre un peu plus loin à la C.
Le concert commence, épisode VII comme le précise Polnareff avant de débuter la première chanson. S'enchaînent "Je suis un homme", puis "la poupée qui fait non" dont les premières notes servaient d'intro au concert, "l'amour avec toi" dans laquelle il chantera "moi je me fous plus que jamais de la société" etc.
Au début le décor est assez simple, une armature sphérique lumineuse avec des écrans en fond pour des vidéos infographiques et au dessus les lunettes blanches qui habillent deux écrans géants. Et qui se séparent au bout de quelques chansons pour faire prendre aux écrans géants une place plus conventionnelle.
La scénographie prend de l'ampleur sur "Lettre à France" lorsque s'étoile tout le fond de Bercy et apparaissent des planètes blanches également réparties sur toute la largeur de la salle... Immense !

Niveau musique:
Des orchestrations très rock avec pas mal de solos de guitare, de batterie (c'est assez rare pour être noté!) et même de triangle (impressionnant de voir que c'est un vrai instrument)... je retiendrais le solo de guitare sur "Le bal des Lazes" pour ma part. Les chansons ne sont pas dénaturées, bien réorchestrées... les émotions pour certaines (L'homme qui pleurait des larmes de verre, le bal des Lazes ...) et l'ambiance survitaminée pour les autres (tam-tam, dans la rue, y'a qu'un ch'veu...) on notera la formidable interprétation de y'a qu'un ch'veu où Polnareff joue avec son public, la meilleure du concert je serais tenté de dire!

Un concert qui entre certains arrangements et la scénographie n'a pas été sans me rappeler un esprit un peu Pink Floyd.

En fin de concert, nous avons eu le droit au karaoké géant sur On ira tous au Paradis tandis que tombaient du plafond de Bercy des confettis argentés en forme de lunettes de Polna. Et ensuite un rappel supplémentaire (Âme câline) suivi du direct avec les victoires de la musique qui nous a valu d'entendre une seconde fois "Love me, please love me"

Nous sommes ensuite rentrés à pied, mon pôpa tout content de ce concert que je lui offrais pour son anniversaire et moi tout content aussi de cet excellent moment.

dimanche 18 février 2007

minuscule

"minuscule" est une série originale de 78 épisodes de 6 minutes, créée en France par Hélène Giraud et Thomas Szabo.
Elle met en scène des sketches avec des insectes. Ceux-ci sont en 3D et sont intégrés à des prises de vues réelles de la campgne.
Pas de paroles, la bande son se compose uniquement de magnifiques ambiances et de bruitages pour les insectes.
Chaque épisode est donc relativement calme, relaxant et ne manquant pas d'humour.

La série est diffusée par France 2 depuis le mois d'octobre dernier pour le jeune public puisque c'est dans l'émision KD2A qu'elle est programmée.
Un mauvais choix je trouve car je ne pense pas qu'elle accroche ce public, et elle ne correspond pas au style des séries diffusées dans cette émission (Lizzie Mc Guire, Parents à tous prix... et autres séries aussi subtiles)


L'intégralité des épisodes sera disponible en DVD (3 en tout) le 22 Mars prochain (2006).
D'ici là, vous pouvez visiter le site officiel où vous pourrez profiter d'une ambiance sonore reposante, ainsi que le site des DVD qui propose le visionnage du pilote, un extrait de l'épisode "toiles d'intérieur", un extrait du making of, et la comparaison épisode/storyboard de Pique Nique Attaque.

Et pour vous un épisode:
Le Chewing Gum