lundi 22 octobre 2007

Porte (de Vincennes) sur le passé


Je n'ai jamais été très intéressé par l'Histoire au cours de mes études.

J'ai commencé à y porter plus d'attention ces derniers temps seulement, alors que je devais travailler sur des archives. Sans remonter très loin dans le temps je suis en fait faciné par ce qui peut créer une époque, créer son atmosphère. Je suis plus intéressé par l'histoire d'un point de vue anecdotique.

Je suis capable de passer des heures à lire des historiques sur wiki pour en savoir un peu plus sur des choses qui font aujourd'hui partie de notre quotidien (celui de Mac Donald's par exemple).

Détail de l'histoire: Le métro parisien
La première ligne du métro de Paris, qui est toujours la ligne 1 actuelle, a été construite entre 1898 et 1900, et ouverte au public le 19 juillet 1900 lors de l'exposition unvierselle.
A l'époque elle part de Porte de Vincennes pour rejoindre la Porte Maillot mais les travaux n'étant pas tout à fait terminés dans toutes les stations, seules ouvrent : Porte de Vincennes, Nation, Gare-de-Lyon, Hôtel-de-Ville, Palais-Royal, Champs-Elysées et Porte-Maillot.
Les autres stations de la ligne sont ouvertes au cours du mois suivant:
- Le 6 Août: Saint-Paul et Châtelet
- Le 13 Août: Concorde et Avenue de l'Alma (actuelle station George-V)
- Le 20 août: Rue de Reuilly (Reuilly-Diderot) et Louvre (Louvre-Rivoli)
- Le 27 août: Tuileries et Rue Marboeuf (Francklin D. Roosevelt)
La dernière station à ouvrir ses portes est Obligado (Argentine) le 1er Septembre 1900.

Or, les premières stations ont servi de prototype pour l'aménagement.
Le carreau blanc biseauté qui règne aujourd'hui dans les stations (même s'il a connu une éclipse dans les années 70-80) n'a pas été le premier choix. Plusieurs essais ont été menés dans les toutes premières stations terminées.
Porte de Vincennes, d'où est partie la toute première rame de métro, présente par exemple des voutes en briques vernissées.
Un autre essai a été réalisé à Champs-Elysées : une sorte de carrelage ressembalnt à du marbre gris.

En 1913, le réseau comporte déjà 10 lignes gérées par la CMP et le réseau Nord-Sud. Après plusieurs fusions, apparaît en 1949 la RATP. A l'époque, plusieurs stations commencent à montrer des signes de fatigue et la RATP se trouve face au problème de devoir les rénover avec des moyens on ne peut plus limités pour ne plus imposer au voyageur le triste spectacle d'un carrelage abîmé par le temps.

« On n'a pas d'argent, mais on a des idées »

Vers la fin des années 50 et dans les années 60, la RATP a donc habillé un certain nombre de ses stations d'un "carossage": des plaques de métal fixées sur une structure supplémentaire. Solution peu chère et permettant d'augmenter le nombre de panneaux publicitaires dans les stations.
Une solution peu esthétique et rapidement décriée qui, de plus, empêche d'accéder aux maçonneries pour l'entretient qui leur est nécessaire.

Depuis quelques années, dans le cadre de son programme RNM (Renouveau du Métro), la RATP en décarrosse quelques-unes comme Tuileries, Abesses, Champs-Elysées Clémenceau...
Depuis quelques semaines c'est l'historique Porte de Vincennes qui a oté sa robe de métal laissant ainsi jaillir le passé.
Des affiches publicitaires collées à même les briques ont revu le jour ainsi que des plans de métro sur lesquels on peut voir des stations aujourd'hui fermées: comme Arsenal entre Bastille et Quai de la rapée sur la ligne 5... station dans laquelle le métro passe toujours.
Malgré le mauvais état des affiches on peu tout de même s'amuser à les lire, à trouver un nom ici, une date là sur celles des théâtres. Reconnaître ici une publicité pour du lait ou prendre du recul pour découvrir celle de Viandox (cf. photo).

Et il n'est pas rare, ces derniers temps, de voir les gens macher le long du mur nouvellement dénudé, cherchant le détail, consultant les horaires de passage de 1962 ou tout simplement prenant des photos.

Bientôt, une gallerie de photos pour vous amuser, vous aussi, à reconstituer ce puzzle historique.

Sources:
Wikipedia
Metro-pole
Blog parlant du décarossage


Autres stations actuellement en décarossage:
- Franklin D. Roosevelt
- Argentine
- Les Sablons

dimanche 14 octobre 2007

Les 4 Fantastiques - Ep4: The last Day

Après toutes ces aventures concentrées en si peu de temps, la dernière journée a été assez légère niveau planning.

Levés vers 11h, comme d'hab, la chaleur ne permettant pas de se lever beaucoup plus tard.
Faisage des sacs en essayant de tout refaire rentrer dedans et pliage de la tente.
Dernière ballade dans Nîmes sacs sur le dos en se rendant à la gare avec une pause à l'ombre des arbres des jardins de la fontaine le temps de déguster une salade copieuse et un banana split.

Ces quatre jours ont été des plus dépaysants. Une véritable coupure qui nous a fait du bien.
Quatre petits jours qui nous ont paru durer une semaine, au moins.
Quatre jours de bonheur.
Quatre jours ... fantastiques.


(en)FIN.

mardi 2 octobre 2007

Les 4 Fantastiques - Ep3: The sons of the beach's Day

Aïeuuuu !
Réveil dans la douleur.
Position debout adoptée avec difficultés.
Quelques étirements et ça va un peu mieux, mais ce n'est pas aujourd'hui que l'on se fera un marathon !
Aujourd'hui c'est journée plage au Grau du Roi (cf photo de l'article), Ze station balnéaire du coin.

Une heure de train pour y arriver, pendant laquelle je termine ma nuit (photo garantie sans trucage).

Le Grau du Roi c'est grand, c'est très commerçant, et en cette belle journée de fin Août y'a du peuple... c'est très vivant. C'est un peu le genre d'endroit qui doit être légèrement déprimant hors saison, quand il pleut, qu'il fait froid, que les rues sont désertées par les vacanciers retournés à Paris au travail et que les trois quarts des magasins sont fermés.

Au bord de la plage, une scène est montée, ce soir c'est bal populaire ! Les techniciens son essayent de faire le plus discrètement possible leurs réglages pour ne pas déranger les plageux.
Premier arrêt chez un glacier, Mathias veut tester la glace aux petits écoliers, voir si il y a vraiment des écoliers dedans. Je reste sur le caramel, mon parfum de prédilection (avec la banane).
Etant le garçon le plus organisé du monde, mon maillot de bain est resté à Paris, nous nous promenons donc dans les rues pour que je puisse en trouver pas trop cher.

Premier constat :Trois magasins sur quatre ne vendent que des maillots pour femmes. Comme quoi elles doivent être des cibles plus faciles pour l'incitation à la dépense... enfin je dis ça, j'dis rien...
Deuxième constat : Même le maillot le plus pourrit vaut plus de 20€. Ce qui me fait un peu chier vu que j'en ai un à Paris et deux à Rennes...

Nous continuons notre balade en matant au passage les jeunes en job d'été...
Finalement on trouve un magasin qui fait des promos plus intéressantes que les autres et je choisis le maillot le plus discret et direction PLAYA !

On s'installe. Il n'y a paradoxalement pas grand monde sur la plage. A deux pas de nous des enfants font un parcours pour leur ballon (un jeu auquel il n'y a pas d'age pour jouer).
On bronze, on se baigne... c'est chiant car il faut aller loin pour avoir un minimum d'eau vu que la plage est assez plate.

Mathias, dessinateur de formation, laisse parler son talent d'artiste sur le sable légèrement humide. Plus loin un auter artiste exhibe ses boules sur une sculpture éphémère.

18h, il est temps de retourner à Nîmes en essayant de faire sécher les serviettes dans le train hyper climatisé. Puis bus direction la zone d'activité nîmoise ce soir c'est soirée Kinepolis.
Encore, un multiplexe, n'en déplaise à ekkooo.
Pourquoi se faire une séance de ciné là alors que des cinémas y'en a plein à Paris ? Car ils font de la projection numérique pour certains films ! Et c'est beau ! Pour les parisiens, guettez le Max Linder Panorama, ils en font de temps en temps (« 300 » y était projeté en numérique par exemple).

Mais avant cela, un petit resto : Le Patacrêpe. Bonne crêperie, où l'on est bien rassasié.
Chose étonnante, ils proposent toutes leurs crêpes repas avec au choix froment, ou blé noir. Les galettes (à la farine de blé noir, aussi appelée sarrasin) sont habituellement réservées pour les crêpes repas salées et les crêpes (au froment) pour les desserts.

Le ventre bien plein, et l'esprit encore un peu perché par le cidre, nous allons voir Ratatouille en HD au Kinepolis.
Ayant déjà vu le film en projection argentique traditionnelle nous sommes en mesure de comparer... et y'a pas photo ! On redécouvre le film avec des textures aux détails incroyables, jusqu'à la moindre éraflure sur les ustensiles de cuisine, des effets mouillés que même un gel Loréal ne vous donnera pas... Nous sommes littéralement restés scotchés par ce spectacle !

Ensuite, les bus finissant leur service à 20h30 (!), et le cinéma se trouvant à l'opposé de l'auberge de jeunesse, nous avons découvert les petites rues de Nîmes by night.
Et ses bars, deux particulièrement qui avaient des ambiances totalement différentes, au même volume sonore. A votre gauche ambiance féria et Patrick Sébastien, à droite club house et David Guetta.
Un mix inédit qui se hisse au moins au niveau d'un Elvis VS La Compagnie Créole.


Les jambes un peu plus opérationnelles, nous nous attaquons à la désormais célèbre côte de l'auberge de jeunesse pour aller nous coucher (ça restait quand même une épreuve de force)

A suivre...