Une fois n'est pas coutume, voici une petite tranche de ma vie.
Le week-end dernier se tenait le festival Solidays à l'hyppodrome de Longchamps.
Sur le site, en dehors des concert, il y a un village avec les associations de lutte contre le sida et de nombreuses activités sont proposées gratuitement, tournant autour de la prévention (sida, alcool au volant etc.)
Parmi ces activités, celle sponsorisée par Durex:
Le saut à l'élastique.
Je voulais affronter ma peur du vide déjà l'année dernière, mais Tony s'étant dégonflé, j'étais resté au sol.
Cette année j'ai réussi à convaincre Mathias (mon merveilleux colocataire) de s'envoyer en l'air avec moi. Guillaume et sa soeur, que vous pouvez apercevoir sur la 2ème photo en haut en partant de la droite, nous ont aussi rejoint et c'est au prix de quelques heures d'attente (quand c'est gratuit y'a du monde!) que nous nous sommes élevés à 55 mètres de haut avant de nous jeter face au vide. Attente pendant laquelle on a quand même pu profiter du concert de Superbus depuis la file d'attente, les sauts se faisant à côté de la grande scène.
La pression a commencé à monter dans les derniers instants, quand on signe la feuille permettant de faire le saut et que l'on s'équipe.
Les 55m de montée sont effectués en quelques secondes tout en tenant une discussion rassurante avec le moniteur situé derrière nous et chargé une fois arrivés en haut de détacher les sangles de sécurité nous empêchant de tomber avant l'heure. Il m'apprend d'ailleurs que ce n'est pas le vertige mais la peur du vide que j'ai.
Tout en montant nous découvrons aussi une vue imprenable sur le site et le concert de Sum41 qui se déroulait à ce moment là sur la grande scène. Et, plus loin, sur Paris.
Après un sursis "pour admirer le paysage" demandé par mon colocataire flippé de sauter, le moniteur a dit "Allez les gars, 3, 2 , 1"... et j'ai sauté entraînant Mathias avec moi. Ne me demandez pas pourquoi, aujourd'hui encore je me demande comment j'ai pu me lancer dans le vide sur un simple décompte.
Alors bon on tombe et évidement on crie (fort).
Nous devions nous jeter côte à côte face au vide en se tenant juste d'une main dans le dos, mais au bout quelques mètres dans le vide Mathias s'est complètement raccroché à moi comme si moi je ne tombais pas avec lui! (photo à l'appui)
Premier rebond, le sang "monte" à la tête, et on remonte, l'élastique se détend et Mathias aussi.
Nous nous mettons finalement dans la position initialement prévue et entonnons un magnifique "I believe I can fly..."
Ensuite continuent les bonds, bonds, bonds et rebonds (référence !) avant un retour sur la terre ferme, bien secoués voire sonnés.
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