vendredi 18 avril 2008

Seul et célibataire


Depuis que t’es parti(e) je mange ce que je veux chez moi
Aujourd’hui c’est pizza hier c’était pizza
J’arrose tout les jours tes cactus tu leur manque à eux aussi
Vu les têtes qu’ils me tirent aujourd’hui
J’ai fait une raclette note appareil est trop beau
On peut voir fondre le fromage à travers le hublot
J'ai oublié de te demander c’est vraiment trop bête
Si faut faire bouillir l’eau pour bien saisir un steak
Le chat est mort je pensais qu’il tiendrait plus longtemps que ça
Je pensais pas que pour les boîtes il aurait besoin de moi
J’arrive pas à changer les draps je veux garder ton odeur près de moi
Mais faut bien reconnaître que ça sent plus tellement toi

Et je me sens
Comme Claude François à Castorama
Comme un surfeur au Sri Lanka
Comme Tabatha Cash au Vatican
Francis Huster dans un rôle de méchant
Comme le marchand de sable dans le désert
Comme un orphelin à la fête des mères
Comme Spiderman à l’île de Ré
Un chien de chasse chez Picard surgelé

Je compte les voitures qui ressemblent à la tienne
42 Twingo vertes depuis le début de la semaine
Sur ton répondeur ça dit "numéro plus attribué"
Mais j’ai reconnu ta copine Claire ça m’a fait rigolé
Sinon je vais très bien t’inquiète je vois des gens
Les derniers il y a trois mois c’était mes parents
Même si vu mon état ils sont pas restés longtemps
Eux aussi ont la pêche ils sont partis en courant

Et je me sens
Comme De Villiers à Mikonos
Comme une baleine dans microcosmos
Soljenitsyne à la fête de l’huma
Comme Dark Vador au sauna
Comme un slip dont se serait la fête
Mickael Jackson dans une maison de retraite
Comme un mec pressé à la poste
Comme un flic muté en Haute-Corse

Je m’habitue à ne plus me servir de mes yeux
Au cas où il faudrait les revendre
Pour payer un voyage pour aller te chercher au Groenland
Je m’habitue à manger en avalant et sans mâcher
Mais ça c’est juste (comme ça) pour le plaisir d’essayer

Et je me sens
Comme un ver de terre dans le sable
Comme un western sans les chevals
Comme les pauvres sans la misère
Comme un banquier à découvert
Comme le journal d’avant-hier
Comme Macumba sans Mader
Comme un rappeur sans le style
Comme un japonais sans kookaï
Comme Georges Bush à l'etranger
Comme Cauet sur Arté


LES FATALS PICARDS - Seul et Célibataire

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'espère que le choix de la chanson ne fait pas appel à une histoire personnelle, parce que c'est un peu tristounet quand même, même si c'est assez bien trouvé :-)

Anonyme a dit…

T'inkiéte pas, le printemps devrait arriver et ton " sex a pile" va refleurir...

et que 1000 roseaux s'épanouissent aurait dit Mao !

ekkooo a dit…

Parce que les Picards sont excellent même si je préfère les ch'tis et les bretons ;)