samedi 24 mars 2007

Des bisous, des câlins, j'en veux tous les jouuurs


FREE-HUGS
est un concept révolutionnaire qui cherche à briser les barrières de l'individualisme et de l'inhibition d'une simple accolade conviviale.

Ce phénomène a été lancé à Atlanta et en Australie par Juan Mann.
Basé sur un message de communication pacifiste, d'échanges, et de solidarité entre les êtres, il applique l'idée simple de diffusion d'ondes positives par des actes spontanés.

Le concept lancé sur le net via youtube (video vue 12 millions de foisà la date de crétaion de cet article) a créé un bon nombre de happenings partout dans le monde.

Depuis décembre dernier, le phénomène arrive en France. Débutant à Paris, il se propage à toutes les grandes villes.

Des centaines de personnes sont prêtes à changer les choses, et surtout à vous sensibiliser afin de diffuser le souhait de toute une génération.

En quelques mots, n'hésitez plus à aller vers les autres et décidez-vous enfin à partager quelques secondes de chaleur humaine.


Retrouvez tous les free-hugs de France sur calins-gratuits.com !

Depuis une vidéo imitant l'originale (ci-dessus) a été faite en France pour une campagne contre les discriminations, avec ce slogan: "Le SIDA ne se transmet pas comme ça, l'amour si." Malheureusement celle-ci était mal mise en scène.. je vous met au défit de trouver en France une grand-mère lambda qui fait son marché sachant ce que veut dire "Free Hugs"...

jeudi 1 mars 2007

Jour J...-8...... et 8 jours plus tard


1er Mars:
Ça y est, dans un peu plus de 24h débutera le premier concert de Michel Polnareff à Bercy.
Après plus de 30 ans d'absence les concerts parisiens sont complets et la tournée qui suit se remplit de plus en plus avec quelques villes affichant complet.

Pour ma part, je devrais encore patienter 8 jours pour voir le show qui sera je pense inoubliable.




Et 8 jours plus tard j'y étais accompagné de mon pôpa par qui j'ai découvert le phénomène qu'est Polnareff, en tant que chanteur, mais aussi son personnage excentrique qui fait des concerts télévisés dans des chambres d'hôtel ou dans le désert, et qui par flemme de marcher gare sa voiture dans le hall de l'hôtel (si si il l'a fait une fois).


Étant à Rennes (chez mes parents) pour tournage la semaine dernière, nous sommes montés à Paris en TGV samedi, départ 14h05.
Après une après-midi ensoleillé à flâner dans Paris, un passage à l'appart pour prendre ma place que j'avais laissé là pour être sûr de ne pas la perdre, nous nous sommes rendus à Bercy

Après avoir passé les différents contrôles nous sommes dans Bercy.
Première Etape: Le merchandising mon pôpa voulant acheter le Polnapack (perruque et lunettes légendaires de Polnareff). J'en profite pour me polnariser avec les mêmes accessoires qui me sont prêtés par un hôtesse SFR qui nous prend en photo devant l'affiche avec un portable pour qu'elle la diffuse sur les écrans avant le concert. Laquelle photo sera publiée bientôt sur le site officiel avec tous les fans ainsi "polnarisés"

Deuxième Etape: Accéder à nos places. Comme je n'ai pas pris les places assez tôt (y'a un an!) et avec le jeu de distribution des places dans les billetteries, je n'ai pas pu avoir deux places contiguës. Je laisse donc mon Pôpa à la porte U pour me rendre un peu plus loin à la C.
Le concert commence, épisode VII comme le précise Polnareff avant de débuter la première chanson. S'enchaînent "Je suis un homme", puis "la poupée qui fait non" dont les premières notes servaient d'intro au concert, "l'amour avec toi" dans laquelle il chantera "moi je me fous plus que jamais de la société" etc.
Au début le décor est assez simple, une armature sphérique lumineuse avec des écrans en fond pour des vidéos infographiques et au dessus les lunettes blanches qui habillent deux écrans géants. Et qui se séparent au bout de quelques chansons pour faire prendre aux écrans géants une place plus conventionnelle.
La scénographie prend de l'ampleur sur "Lettre à France" lorsque s'étoile tout le fond de Bercy et apparaissent des planètes blanches également réparties sur toute la largeur de la salle... Immense !

Niveau musique:
Des orchestrations très rock avec pas mal de solos de guitare, de batterie (c'est assez rare pour être noté!) et même de triangle (impressionnant de voir que c'est un vrai instrument)... je retiendrais le solo de guitare sur "Le bal des Lazes" pour ma part. Les chansons ne sont pas dénaturées, bien réorchestrées... les émotions pour certaines (L'homme qui pleurait des larmes de verre, le bal des Lazes ...) et l'ambiance survitaminée pour les autres (tam-tam, dans la rue, y'a qu'un ch'veu...) on notera la formidable interprétation de y'a qu'un ch'veu où Polnareff joue avec son public, la meilleure du concert je serais tenté de dire!

Un concert qui entre certains arrangements et la scénographie n'a pas été sans me rappeler un esprit un peu Pink Floyd.

En fin de concert, nous avons eu le droit au karaoké géant sur On ira tous au Paradis tandis que tombaient du plafond de Bercy des confettis argentés en forme de lunettes de Polna. Et ensuite un rappel supplémentaire (Âme câline) suivi du direct avec les victoires de la musique qui nous a valu d'entendre une seconde fois "Love me, please love me"

Nous sommes ensuite rentrés à pied, mon pôpa tout content de ce concert que je lui offrais pour son anniversaire et moi tout content aussi de cet excellent moment.